DTHfinance

VIP-Blog de finemarkets

DTHfinance
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

8 articles publiés
0 commentaire posté
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 06/06/2009 06:25
Modifié : 21/06/2009 16:51

Garçon (35 ans)
Origine : est lyon
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Septembre  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01020304050607
08091011121314
15161718192021
22232425262728
29300102030405


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |


 

Premier trimestre 2009 :

21/06/2009 16:51



Premier trimestre 2009 : les BRIC sont benchmark Comparé à la moyenne des indices actions des pays développés, le semestre qui s'achève consacre la bonne tenue des marchés de matières premières : +14% pour l'indice AIG et près de 20% pour le CRB plus sensible à l'évolution du pétrole... contre +2,3% pour l'Euro Stoxx 50 et +0,26% pour le Dow Jones. Pourtant, cette remontée des commos ne peut pas prétendre s'aligner sur celle des indices chinois (+31% depuis le 1er janvier pour le Hang Seng) ni, en général, sur les indices des pays émergents : près de 50% de hausse pour le S&P Bric 40 ! Au vu de ces pourcentages, on comprend bien que, plus que jamais, la demande vertigineuse en provenance des BRIC est la clé du marché des matières premières -- et le vrai poumon de l'économie mondiale. La clé du marché des matières premières est à l'Est Les pays développés peuvent suffoquer... les économies en forte croissance continuent de souffler un vent d'optimisme. Malgré la chute de leurs exportations, principal pilier de leur économie, la Chine et l'Inde envoient d'insolents signaux de reprise économique. Le FMI a dû relever ses estimations de la croissance mondiale pour 2010 : 2,4% au lieu de 1,9%. Et s'il faut en croire un journal économique de Hong Kong, la croissance de la production industrielle chinoise pour le mois de mai s'établirait, en glissement annuel, à 8,9%... Soit une nouvelle accélération par rapport au chiffre déjà très élevé de 7,3%, enregistré en avril dernier, et un score très au-delà des estimations des analystes, qui tournaient autour de 7,7%. A titre de comparaison, la production industrielle européenne a chuté de 21,6% au mois d'avril d'une année sur l'autre... Les émergents donnent à nouveau le ton Eh oui, la notion de récession ne désigne pas les mêmes réalités économiques suivant les pays. Assurément, la théorie du découplage, longtemps occultée par la panique généralisée sur les marchés d'indices, fera bientôt un retour en force. Cette inflexion manifeste de l'économie mondiale s'accompagne d'un affaiblissement du dollar. Résumons-nous : une forte demande persistante en ressources à un bout de la planète, un billet vert qui pâlit... Toutes les conditions pour attirer de nouveaux investisseurs sur les marchés de matières premières sont réunies. [NDLR : Pour accumuler des gains substantiels sur les matières premières, il suffit de demander conseil à un spécialiste du secteur ! Sylvain Mathon peut vous y aider : n'attendez pas pour découvrir ses conseils...] Les hedge funds l'ont bien compris... Comme l'affirme un rapport de BP, paru il y a deux semaines : "le centre de gravité des marchés mondiaux de l'énergie [s'est] nettement, et de manière irréversible, déplacé vers les pays émergents". Ca, les hedge funds l'ont bien compris : quoi de plus facile que de jouer la croissance des pays en développement à travers les matières premières (elles cotent généralement à Londres ou à New York) ? Le retour en force de ces précurseurs entraîne de façon moutonnière le reste des investisseurs... La hausse pourrait même s'accélérer de façon irraisonnée si des signaux réels de reprise économique apparaissaient dans les pays développés. En attendant, les emerging donnent à nouveau le ton aux marchés mondiaux de commos. Le pétrole profite de la Chine Pour la première fois depuis août dernier, l'Agence internationale de l'énergie a revu à la hausse la demande mondiale en pétrole. Cette dernière devrait s'apprécier de 120 000 barils par jour pour 2009 en raison d'une plus forte consommation provenant des Etats-Unis... Et surtout, de la Chine. Imaginez que malgré la crise actuelle, les achats en pétrole de l'empire du Milieu ont inscrit un plus haut de quatorze mois ! Devant ces statistiques porteuses, certains analystes vont jusqu'à envisager le prix du brut texan à 100 $ d'ici à l'année prochaine... La voie vers les 77/78 euros est ouverte Dès l'année prochaine ? N'oublions pas que même avec cette révision à la hausse, la demande devrait rester inférieure de 2,9% à celle de 2008 -- qui elle-même, selon le rapport annuel de BP sur l'état du marché pétrolier, enregistrait son premier recul (-0,6%) depuis 1993 et le plus fort depuis 1983. A plus long terme, en revanche, le directionnel laisse moins de doutes : le rapport de BP souligne une diminution -- malgré le contexte actuel -- de trois milliards de barils des réserves mondiales prouvées. Désormais, elles s'établissent à 1 258 milliards de barils, soit 42 années de consommation, hors sables bitumineux. La correction actuelle apparaît donc comme un épiphénomène dans une tendance haussière inéluctable. Au regard de l'analyse technique, malgré le risque d'un renforcement du dollar à court terme, le franchissement de la zone des 70/72 $ a ouvert la voie des 77/78 $, correspondant au retracement des 38,2% de toute la chute enregistrée l'année dernière. Sortie par le haut pour le gaz ? On note toujours de fortes fluctuations, accompagnées d'importants volumes, sur le marché du gaz américain. De toute évidence, certains investisseurs entrent en masse sur ce marché, pariant sur un rattrapage de cet hydrocarbure délaissé depuis le début de l'année. En même temps, les "longs" profitent de toute remontée du cours pour sortir, craignant la surproduction. Cette hésitation se reflète au plan technique : le cours s'inscrit dans un large triangle compris entre 4 $ et 3,50 $. Pour ma part, comme indiqué le mois dernier, j'envisage une sortie haussière, ces mouvements se formant tout près d'un support de tendance de très long terme... Mais face à l'incertitude qui entoure ce marché -- l'offre est largement excédentaire --, je préfère jouer la hausse à travers l'achat d'une société du secteur. C'est ce que nous avons tenté le mois dernier.



 
 


 

tout va bien au pays des matières...

10/06/2009 16:59



Brut, or, softs, métaux : tout va bien au pays des matières... Cette semaine, les indices des marchés actions internationaux sont restés bien orientés. Les bonnes nouvelles sont venues de l'immobilier américain, avec une hausse impressionnante des promesses de ventes de logements et un rebond des dépenses de construction sur avril. A cela, s'ajoute l'indicateur ISM de l'activité manufacturière qui reprend lui aussi des couleurs. Du côté des mauvaises nouvelles, le chômage continue de progresser, tant en Europe où le taux atteint 9,2%, qu'aux Etats-Unis où les destructions d'emplois dans le privé restent massives et supérieures aux attentes. A noter également, l'intervention de la BCE qui a maintenu son taux directeur inchangé à 1% et qui se lance à son tour dans le quantitative easing en rachetant pour 60 milliards d'euros d'obligations. De la création monétaire dans toute sa splendeur... Ce qui n'a pas empêché l'euro de revenir mercredi jusqu'à 1,4336 $. Le yen et le dollar pâtissent ces derniers temps du retour en force du goût du risque des investisseurs, ce qui bénéficie à l'euro et à la livre sterling -- massacrée ces derniers mois --, ainsi qu'aux devises matières -- le dollar australien est soutenu par la forte hausse des cours de l'or, et le dollar canadien par celle du pétrole. Cependant, le Forex reste très difficile à travailler en ce moment. Les variations sont brusques, souvent difficiles à anticiper. Ce matin, l'euro chutait à 1,3870 et j'apprends à l'instant que Jérôme Revillier vient de déboucler une position en gagnant 429 pips sur l'EUR/USD ! Pendant ce temps, nos matières premières continuent de grimper. Des semaines que le mouvement dure... avec des hausses qui affichent entre 30% et 80%. 1. Energie : le pétrole toujours plus haut Ce qu'écrivait vendredi soir Nicolas Rémy à ses lecteurs de Signal Matières & Devises résume bien ma pensée : "D'un côté, il y a les fondamentaux qui nous disent 'stop' : la demande de pétrole dans les pays riches reste faible et les stocks -- malgré la forte chute intervenue la semaine dernière -- sont à des niveaux record. Combiné aux prévisions de baisse du PIB en 2009 et de montée du chômage, un baril qui s'installerait durablement à plus de 70 voire 80 dollars semble suicidaire et peu crédible pour nos économies développées. Toutefois, d'un autre côté, les facteurs techniques me font penser que le mouvement de hausse pourrait se poursuivre à court terme. Après tout, ce ne serait pas la première fois que le marché ferait preuve d'irrationalité. L'actuel rebond des marchés actions alors que l'on observe parallèlement une pentification massive de la courbe des taux en est l'exemple le plus frappant. Parenthèse refermée. Premièrement, le rally du pétrole est concomitant à la chute du dollar et il manque selon moi une jambe de baisse sur le billet vert, comme je vous l'indiquais dans le brief matinal de jeudi. Ensuite, plusieurs indices énergétiques ont validé des figures de retournement classiques (double creux, sortie de canal horizontal) qui appellent à une reprise de la hausse dans les jours qui viennent. Bref, il me semble encore un peu tôt pour enterrer à nouveau le pétrole. Tant que ces éléments techniques ne sont pas invalidés, je conserve un biais haussier." A noter également, les prévisions de Goldman Sachs, qui relève pour 2009 ses anticipations de cours pour le brut de 65 $ à 85 $. Et à 95 $ en moyenne pour 2010. Enfin, le rebond du dollar contre l'euro entamé vendredi ne manque pas de faire pression sur les indices -- le CAC perd 2% au moment où je vous écris --, sur l'or et sur le brut, qui revient en ce moment à l'instant à 67,50 $ le WTI. Cours du baril WTI en US $ Cours du baril WTI en US $ Livraison juillet, le WTI affichait vendredi en fin de journée 68,74 $ sur le NYMEX. Le Brent Crude, même échéance, 68,50 $ sur l'ICE londonien. 2. Métaux précieux : à une encablure des 1 000 $ l'once, l'or s'effondre... Comme le pétrole, l'or a été tiré à la hausse par l'affaiblissement du dollar, et ce jusqu'en milieu de semaine. L'or allant jusqu'à franchir le seuil des 990 $. Il n'était plus qu'à une encablure du fameux seuil des 1 000 $ l'once. Mais le rebond en fin de semaine du billet vert, qui revient actuellement à 1,3870, a fait chuter l'or de son piédestal puisqu'il cote à l'instant 947,55 $ l'once. Les prises de bénéfices sont massives et rapides. Marc Dagher avait raison : "nous continuons d'attendre un léger repli de l'once au regard de l'intensité de la hausse actuelle", écrivait-il jeudi dans L'Investisseur Or & Matières. "Ce repli pourrait faire revenir les cours autour des 950 $, soit le retracement classique de 38,2 % de la dernière vague de hausse."... Nous y voilà. Cours de l'once d'or en US $ Cours de l'once d'or en US $ Comme notre analyste technique, qui ne voit dans ce repli qu'une consolidation ponctuelle, je reste positive quant à l'évolution du cours de l'or, pour des raisons fondamentales. [NDLR : Faites le plein d'or sans plus attendre ! C'est l'opportunité de tripler vos investissements dans les mois à venir : voici, en détails, comment procéder...] L'argent a comme toujours suivi l'or à la hausse, revenant jusqu'à 16,25 $ l'once mercredi, son niveau d'août dernier ! Ce matin, il revenait à 14,89 $. Les platinoïdes reviennent également en force, bénéficiant à la fois de la hausse de l'or et d'une relative stabilisation du secteur automobile (l'industrie représente 65% de leurs débouchés -- via les pots catalytiques). En effet, les ventes automobiles sont en hausse sur avril, tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Ainsi, le platine est revenu jusqu'à 1 275 $ l'once et le palladium 257 $. La forte baisse de la production de métal, notamment en Afrique du Sud, est également favorable à l'évolution des cours à moyen terme. Cours à 3 mois Vendredi 22 mai 2009 Vendredi 5 juin 2009 Variation / semaine Aluminium* 1 442 1 575 9,22% Cuivre* 4 610 4 980 8,03% Plomb* 1 439 1 675 16,40% Nickel* 12 790 14 600 14,15% Etain 13 650 14 775 8,24% Zinc* 1 517 1 565 3,16% Acier (Méditerranéen) 350 348 -0,57% Or (spot) 959,20 962,80 0,38% Argent (spot) 14,68 15,46 5,31% Platine (spot) 1 155,30 1 281,80 10,95% * cours en $ sur le LME à trois mois 3. Métaux de base : toujours bien orientés L'impressionnant rebond des métaux de base se poursuit lui aussi. Toute la classe d'actifs bénéficie de la faiblesse du billet vert et surtout, elle est tirée par l'envolée du cours du pétrole. Les métaux ont globalement rebondi entre 40% et 80 % depuis quelques semaines, à l'exception de quelques rares cas comme l'aluminium. Les bons chiffres en provenance de l'immobilier américain ont participé à la bonne humeur générale. Car ce secteur est l'un des gros débouchés pour nos métaux, à commencer par le métal phare : le cuivre. Le rebond des commandes industrielles américaines vont dans le même sens... D'une façon générale, les investisseurs veulent croire au rebond de l'économie mondiale qui se dessine. Ils parient donc sur les matières, qui seront les premières à en tirer profit. Reste à savoir si le pari s'avèrera exact dans les faits... La Chine continue d'acheter des matières pour remplir ces stocks stratégiques, ce qui soutient également les cours. Enfin, les nouvelles de redémarrage de l'activité chinoise ne font qu'enfoncer le clou. Le plan de relance chinois, très orienté "infrastructures" -- donc fortement consommateur de métaux de base -- porte-t-il ses fruits ? Il faut le croire... Quoi qu'il en soit, le cuivre vient de franchir le seuil psychologique des 5 000 $ la tonne sur le LME, grimpant jusqu'à 5 145 $. Plus de 80% de hausse depuis Noël ! Merci à la Chine qui achète du métal rouge sans discontinuer depuis janvier. Scrutez de près la demande industrielle chinoise et américaine pour juger de la pérennité de ce mouvement... Cours du cuivre en US $ la tonne sur le LME Cours du cuivre en US $ la tonne sur le LME Le plomb et le nickel sont eux aussi en forte hausse, et reviennent à des niveaux qu'on n'avait plus vus depuis octobre dernier. L'étain n'est pas en reste, puisqu'il revient à son niveau de novembre. Le seuil des 15 000 $ la tonne est à portée de main. Même l'aluminium, pourtant écrasé par un niveau de stock gigantesque, est de la partie... c'est dire l'optimisme qui inonde actuellement les marchés... 4. Soft commodities : la spéculation revient en force Les grains ont poursuivi sur leur tendance haussière cette semaine, le soja et le maïs affichant de belles hausses. Cette hausse s'explique en grande partie par le retour en force des spéculateurs qui ont joué l'effet "hausse du baril de pétrole" et chute du dollar, en pariant sur cette classe d'actifs très sensible aux variations du brut et du billet vert. Je vous rappelle que les softs sont corrélés négativement au dollar et positivement au baril de pétrole -- via les biocarburants. Quant aux fondamentaux, dont j'ai eu l'occasion de vous parler à maintes reprises, ils restent positifs, tant pour le soja que pour le maïs. Les semis aux Etats-Unis sont en retard du fait de conditions météo peu favorables, ce qui risque d'avoir des conséquences négatives sur les rendements futurs. Donc les cours en profitent... Cours du soja en US cents le boisseau sur le CBOT Cours du soja en US cents le boisseau sur le CBOT Livraison juillet, le soja parvenait à un point haut de huit mois jeudi, à 12,36 $ le boisseau sur le CBOT ; le maïs atteignait quant à lui un plus haut de sept mois à 4,50 $ le boisseau, même échéance, toujours sur le CBOT. Le blé, qui revenait en force lundi, a terminé la semaine à 6,28 $ le boisseau, toujours à Chicago, contrat juillet. Nul doute que le fort repli actuel du billet vert va mettre les cours momentanément sous pression. Une consolidation temporaire n'est pas improbable. Elle serait même salutaire au stade où nous en sommes. Enfin, sucre, cacao et café ont suivi la tendance, tirés par le pétrole et soutenus par la faiblesse du dollar. Publicité LA TROISIEME GUERRE MONDIALE A DEJA COMMENCE Découvrez 3 Investissements Bunker qui pourraient vous rapporter des gains à trois chiffres... alors que le chaos s'installe. Pour tout savoir, continuez votre lecture... Le dollar australien sous pression Jérôme Revillier Une semaine relativement calme... Une semaine relativement calme nous attend sur le marché des changes, après les deux dernières folles semaines qui ont vu le dollar plonger puis se reprendre depuis vendredi grâce aux chiffres de l'emploi meilleurs que prévus. Aujourd'hui, l'indice de confiance SENTIX (sentiment des investisseurs et des analystes de la Zone euro) est ressorti un peu meilleur qu'attendu, mais négatif tout de même, à -27 points. Demain devrait également être assez calme. Toutefois, il faudra se méfier des interventions des dirigeants internationaux dont le marché aime amplifier l'effet quand il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent. Focus sur les Etats-Unis La balance commerciale des Etats-Unis publiée mercredi donnera le vrai départ de la semaine. Un déficit de près de 29 milliards de dollars est anticipé. Jeudi, les choses devraient s'accélérer et la tension monter d'un cran à l'approche de la publication des ventes de détail et des demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis. Une légère hausse de la consommation est attendue, avec des ventes de détails à +0,4%. Toujours outre Atlantique, l'indice de confiance de l'université du Michigan pourrait une nouvelle fois créer la surprise. En effet, le consensus attend une nouvelle hausse de l'indice. Mais de vous à moi, je m'attends plutôt à un effet contraire... Les chiffres de l'emploi publiés vendredi dernier n'ont pas fini de faire parler d'eux, tant ils étaient (trop ?) bons. Mais ils ne suffiront pas à masquer une situation qui continue de se dégrader. Et comme toujours, il faudra veiller aux différents discours de Ben Bernanke et de ses collègues de la Réserve fédérale. Dollar australien sous pression L'une des devises qui aura le plus profité de l'optimisme de ces dernières semaines, aura incontestablement été le dollar australien (AUD). En effet, la belle résistance du pays à la crise et la corrélation de la devise avec les matières premières en font un support de choix. Les ventes de détail ont été moins fortes que prévues initialement et l'inflation semble marquer le pas. Pour l'instant, la principale surprise vient de la belle tenue du secteur de la construction qui ne cesse de battre les prévisions. La semaine dernière voyait les accords de permis de construire grimper de plus de 5%, après une hausse révisée à 6% le mois précédent. Cependant, sa belle résistance expose aussi la devise à une chute brutale si la situation venait à se détériorer. Et si la baisse de l'inflation se poursuit, la RBA (Banque centrale australienne) a d'ores et déjà laissé entendre qu'un assouplissement monétaire serait tout à fait possible. AUD/USD : la correction pourrait s'amplifier Sur ce graphique quotidien, on voit que la récente hausse du dollar australien contre le billet vert a connu un pic aux alentours de 0,82 $. Evolution de l'AUD/USD sur un an Evolution de l'AUD/USD sur un an



 
 


 

Wall Street.

07/06/2009 17:40



Wall Street pourrait bénéficier au cours des prochains jours de la désignation des premiers établissements financiers autorisés à rembourser des aides publiques, mais l'embellie boursière des derniers mois est jugée de plus en plus vulnérable au moindre signe de dégradation du climat conjoncturel. L'indice Standard & Poor's 500 a progressé de près de 40% depuis le 9 mars, date à laquelle il avait enregistré sa plus mauvaise clôture depuis 12 ans. Et ce rebond s'explique en grande partie par des signes de stabilisation de la situation économique et d'assainissement progressif du secteur bancaire. Toutefois, le scepticisme, voire le pessimisme, pourraient reprendre le dessus, d'autant que la remontée du prix du baril de pétrole autour de 70 dollars et l'envolée des taux sur le marché obligataires, autour de 4% pour les emprunts à 10 ans, sont jugées préoccupantes. Dans ce contexte, les investisseurs étudieront avec attention les statistiques mensuelles des ventes au détail en mai et le Livre beige de la Fed, son point mensuel sur la situation économique aux Etats-Unis, pour tenter de mesurer plus précisément l'évolution de la conjoncture. Le marché attend aussi, vendredi, la première estimation de l'indice de confiance du consommateur Reuters-Université du Michigan. "Les investisseurs continuent de surveiller si les indicateurs économiques s'améliorent", explique Michael Sheldon, stratège de RDM Financial. "La tendance des derniers mois a été encourageante mais on est encore loin de pouvoir affirmer que l'économie croît, et qu'elle croît régulièrement." INQUIÉTUDES POUR LE CRÉDIT Même si la perspective de voir plusieurs grands groupes financiers rembourser rapidement une partie des 700 milliards de dollars du plan Tarp (Troubled Asset Relief Program) de sauvetage du secteur est considérée comme une étape importante sur un plan psychologique, certains observateurs estiment que ce remboursement pourrait être prématuré et qu'il risque de stigmatiser les banques qui ne peuvent pas s'y joindre. "Le point noir, c'est que les gens, en voyant cela, concluent que certains ont été capables de rembourser mais que d'autres ne l'ont pas été", expliquent Doug Roberts, stratège de Channel Capital Research. "Cela pourrait faire craindre une nouvelle intervention des pouvoirs publics." Ces remboursements pourraient aussi priver l'économie d'une partie des crédits dont ont besoin les entreprises et les consommateurs. Pour ces derniers, la hausse des cours du pétrole est en train de redevenir un sujet de préoccupation, au risque de ralentir la reprise attendue des dépenses des ménages. Les futures sur le brut léger américain ont atteint vendredi leur plus haut niveau depuis sept mois, à plus de 70 dollars le baril. Pour John Praveen, stratège de Prudential International Investments Advisers, "quand on se rapproche trop du seuil de 70 dollars, on commence à se demander si la hausse du pétrole va commencer à représenter un handicap pour l'économie". De même, l'augmentation des taux sur le marché obligataire, au plus haut depuis plus de six mois, fait craindre une hausse du coût du crédit pour les entreprises et les ménages. Le marché étudiera donc les résultats des adjudications à trois ans mardi et à 10 ans mercredi pour évaluer l'appétit des investisseurs pour les emprunts d'Etat, dont les émissions devraient atteindre des montants records cette année. "On a observé un rebond des rendements obligataires ces dernières semaines et, s'ils continuent de monter, la crainte augmentera de les voir provoquer un court-circuit dans l'économie", souligne Praveen. "Si la reprise est remise en cause, les actions pourraient repartir à la baisse." Sur la semaine écoulée, l'indice Dow Jones a gagné 3,1%, le S&P 500 2,3% et le Nasdaq Composite 4,2%. La composition du Dow Jones sera modifiée lundi avec la sortie de Citigroup et General Motors, remplacés par Cisco Systems et Travelers Avec Leah Schnurr, version française Marc Angrand



 
 


 

Sans pétrole: la France tombe en panne.

07/06/2009 17:36



Les fermes sont paralysées. Les hôpitaux n'ouvrent pas. Les lampadaires ne s'allument pas. Les trains et les camions ne circulent pas. Les avions ne volent pas. Ce ne sont pas là des divagations apocalyptiques. Ce sont de simples faits. A l'échelle planétaire, nous brûlons près de 88 millions de barils par jour. En une seule journée, l'humanité brûle une quantité d'énergie fossile équivalente à celle que Mère Nature a mis... 100 000 ans à fabriquer. Certaines personnes parcourent une centaine de kilomètres tous les jours rien que pour aller travailler. Six milliards d'êtres humains. Conduisant 700 millions de voitures. Chaque jour, chaque voiture utilise quatre fois plus d'énergie en carburant que les gens en ont besoin en nourriture. 90% des produits chimiques utilisés pour l'agriculture, les médicaments et le plastique proviennent du pétrole. Dans les aéroports, des milliers d'avions décollent et atterrissent chaque jour, consommant en moyenne 91 028 litres de carburant. Le tout récent Airbus A380 -- qui est le troisième plus gros appareil de l'histoire de l'aviation -- consomme à lui seul 1 800 litres de kérosène toutes les 7 minutes ! Les téléphones, internet, les télévisions, les machines à laver, les sèche-linge, les réfrigérateurs et les chaînes hi-fi dans nos foyers... les camions, les trains, les avions et les navires fournissant de la nourriture dans nos supermarchés... nos usines, nos tracteurs, nos turbines et nos compresseurs... Rien de tout cela n'existerait, ou ne serait possible, sans le pétrole. Comment pensez-vous que l'on puisse trouver des fraises au mois de décembre... des ananas en Alsace... ou des litchis dans le Pas-de-Calais ? Tant que le pétrole continue de couler, il n'y a pas de problème. La vie continue. Mais si nos sources d'or noir bon marché disparaissent... la catastrophe ne fait aucun doute. Les fermes sont paralysées. Les hôpitaux n'ouvrent pas. Les lampadaires ne s'allument pas. Les trains et les camions ne circulent pas. Les avions ne volent pas. Ce ne sont pas là des divagations apocalyptiques. Ce sont de simples faits. A l'échelle planétaire, nous brûlons près de 88 millions de barils par jour. En une seule journée, l'humanité brûle une quantité d'énergie fossile équivalente à celle que Mère Nature a mis... 100 000 ans à fabriquer. Certaines personnes parcourent une centaine de kilomètres tous les jours rien que pour aller travailler. Six milliards d'êtres humains. Conduisant 700 millions de voitures. Chaque jour, chaque voiture utilise quatre fois plus d'énergie en carburant que les gens en ont besoin en nourriture. 90% des produits chimiques utilisés pour l'agriculture, les médicaments et le plastique proviennent du pétrole. Dans les aéroports, des milliers d'avions décollent et atterrissent chaque jour, consommant en moyenne 91 028 litres de carburant. Le tout récent Airbus A380 -- qui est le troisième plus gros appareil de l'histoire de l'aviation -- consomme à lui seul 1 800 litres de kérosène toutes les 7 minutes ! Les téléphones, internet, les télévisions, les machines à laver, les sèche-linge, les réfrigérateurs et les chaînes hi-fi dans nos foyers... les camions, les trains, les avions et les navires fournissant de la nourriture dans nos supermarchés... nos usines, nos tracteurs, nos turbines et nos compresseurs... Rien de tout cela n'existerait, ou ne serait possible, sans le pétrole. Comment pensez-vous que l'on puisse trouver des fraises au mois de décembre... des ananas en Alsace... ou des litchis dans le Pas-de-Calais ? Tant que le pétrole continue de couler, il n'y a pas de problème. La vie continue. Mais si nos sources d'or noir bon marché disparaissent... la catastrophe ne fait aucun doute.



 
 


 

un autre.

07/06/2009 17:33



http://map.jdf.com/map.html



 
 

1 2 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact finemarkets ]

© VIP Blog - Signaler un abus